Salaire auxiliaire de puériculture

L’auxiliaire de puériculture est un professionnel de la petite enfance qui a la possibilité d’exercer son métier dans le secteur public comme dans le secteur privé. Il est alors fonctionnaire titulaire ou contractuel, lorsqu’il travaille dans le public, et salarié lorsqu’il a été recruté pour exercer son métier dans le secteur privé. Autant le travail dans les structures d’accueil, le public et les établissements de santé n’est pas le même, autant le statut de l’auxiliaire de puériculture varie de manière significative.

Documentation

Le salaire d’un auxiliaire de puériculture dans le privé

La Convention collective applicable dans le milieu associatif est celui qui régi le niveau des salaires dans les structures privées de la petite enfance, quels qu’ils soient : à but non lucratif ou à but lucratif. Dès que vous entamez une carrière d’auxiliaire de puériculture, vous commencez avec un salaire qui avoisine les 1300 euros. Ce montant est généralement revu à la hausse avec les éléments du salaire tels que : les primes. Cette augmentation n’arrive pas en une seule fois. Elle évolue avec votre carrière professionnelle. Il y’a également un prime d’ancienneté qui est calculée sur la base du salaire brut, entre 3 et 20% de celui-ci. Elle dépend du nombre d’années d’ancienneté que vous totalisez dans votre carrière.

La réglementation dans le privé

Les auxiliaires puériculture sont régies dans l’exercice de leurs fonctions, par la Convention collective nationale des acteurs du lien social et familial. Et c’est depuis l’année 2009 que ces dernières sont couvertes par des modifications de cette convention collective nationale, concernant l’avenant n°2-09 du 11 juin 2009.

La pesée est un élément essentiel dans l’indexation de la rémunération professionnelle des auxiliaires de puériculture. C’est un nombre de points attribués à un salarié. Pour y arriver, on fait une multiplication de cette pesée à la valeur du point. La convention collective à fait des précisions sur les critères nécessaires pour effectuer le calcul du salaire. Il s’agit en effet de :

  • La complexité de l’emploi ;
  • La formation requise ;
  • L’autonomie ;
  • Les responsabilités ;
  • Le niveau des relations.

La pesée varie entre 300 et 407. On arrive aussi à une augmentation de la rémunération individuelle supplémentaire (RIS), dont le pourcentage est évalué lors de l’entretien individuel. Ce dernier obéit à deux critères qui sont : le taux de présence annuel, ainsi que le degré d’investissement de l’auxiliaire de puériculture dans son lieu de service.

Cas pratique

Calculons le salaire d’une auxiliaire de puériculture diplômée, qui est encore au début de sa carrière. La valeur du point qui correspond à sont statut est de 52,20 euros, et sa pesée est de 300 points :

Le calcul sera : 52,20 × 300 = 15750 / 12 = 1312,5 euros (salaire brut mensuel). Selon son expérience, elle peut bénéficier de 05 % de RIS, et 0,25 % de RIS correspondant à l’atteinte des objectifs qui lui ont été fixés.

Le Calcul de la RIS : 0,75 x 1312,5 = 9,84 euros. En ajoutant ce RIS au salaire mensuel de l’auxiliaire de puériculture, elle aura comme rémunération globale 1322,84 euros.

Le salaire de l’auxiliaire de puériculture dans le public

L’auxiliaire de puériculture fonctionnaire de l’Etat peut être de la fonction publique territoriale ou de la fonction publique hospitalière. Dans le premier cas, la rémunération s’accroit au fur et à mesure que la carrière évolue, selon un système de classes (la 1ere classe, la 2ième classe qui correspond au grade principal, et le grade principal de 1ière classe). Toutes les précisions sur la grille indiciaire auxiliaire de puériculture de la fonction publique sont téléchargeables sur le net. L’évolution dans la carrière est échelonnée et limitée. Mais une fois le dernier échelon atteint, le fonctionnaire auxiliaire de puériculture peut accéder à un échelon spécial, selon des conditions bien précises.

La fonction publique hospitalière est le deuxième cas de figure. Ici la rémunération de l’auxiliaire de puériculture augmente en fonction de 3 grades qui sont (la classe normale, supérieure et exceptionnelle). Les évolutions salariales sont effectuées par avancement, par concours interne ou par examen professionnel. Vous pouvez aussi télécharger le tableau de traitement de la fonction publique hospitalière sur le net.

  • Les diverses primes de ceux exerçant dans les établissements hospitaliers
  • La prime de service qui est insérée dans la rémunération en fonction du taux de présence de l’auxiliaire de puériculture en une année, justifiées par une note supérieure ou égale à 12,5/20.
  • L’indemnité de sujétion spéciale dite des 13heures qui correspond à votre grade, et qui est mensuelle. Elle est évaluée à 10% du salaire brut.
  • Les primes d’indemnité liées aux conditions de travail : il s’agit ici des majorations dont vous bénéficiez lorsque vous avez effectué un travail de nuit, le week-end ou les jours fériés.
  • Le supplément familial de traitement qui correspond au nombre d’enfants alignés, soit 2 à 15 euros pour un à trois enfants signalés et reconnus par l’auxiliaire de puériculture.
  • Les bonifications indiciaires mensuelles qui vous permettent de bénéficier de 13 points supplémentaires à l’indice majoré. Ce cas arrive généralement lorsque l’auxiliaire de puériculture est affecté dans un service de néonatalogie, ou il lui sera exigé plus de compétences et de technicité que dans une maternité par exemple.
  • Les suppléments dans la fonction publique territoriale

Les augmentations de salaire des agents de la fonction publique territoriale, sont le fait de nombreuses primes et d’indemnités. On peut citer entre autres, comme éléments d’augmentation (auxiliaire de puériculture salaire) :

  • L’indemnité de sujétion spéciale
  • La prime forfaitaire mensuelle
  • La prime de service
  • L’indemnité forfaitaire pour les dimanches travaillés

Conclusion

Le salaire d’un auxiliaire de puériculture dépend de plusieurs éléments. D’abord le secteur d’activité dans lequel il exerce son métier (public ou privé). Ensuite, selon la réglementation qui régi sa rémunération (convention collective de telle type d’association ou tel autre). Et enfin, en fonction de sont statut (fonctionnaire territorial des collectivités locales ou des services hospitaliers).